Jeux olympiques d’été

En route pour Paris 2024

Du 26 juillet au 11 août 2024, se dérouleront à Paris, les Jeux de la 23^e Olympiade plus connu sous le nom de « Jeux olympiques ». Haïti, comme c’est le cas pour bon nombre de pays affiliés au Comité International Olympique (CIO) prendra part à ces Joutes sportives cela, dans cinq disciplines qui sont : Athlétisme, Boxe, Gymnastique, Judo et Natation.

La liste des athlètes de ces cinq disciplines qualifiés à représenter notre pays est la suivante :

Athlétisme : Christopher Borzor (100 m) et Émélia Andréa Chatfield (100 m

Haies).

Entraîneur : Joey Scott.

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 Boxe : Cédrick Bélony-Duiepre (80 kg).

Entraîneur : Laszlo Marien.

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 Gymnastique : Lynnzee Ellise Brown (Gymnastique artistique Open).

Entraîneur : Kristina Coccia.

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 Judo : Philippe Abel Métellus (-73 kg).

Entraîneur : Ernst Jr Laraque.

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Natation : Alexandre Succès Grand’Pierre (100 m Breakstoke) et Mayah Ruth Chouloute (50 m Freestyle).

Entraîneur : Naomy Grand’Pierre.

Pour l’histoire, il faut signaler que la première médaille obtenue par Haïti à ces Olympiades d’été, a été à Amsterdam (Hollande) en 1928, où Sylvio Cator, spécialiste du saut en longueur (Athlétisme) réalise un saut de 7m 58 et sorti 2^e du classement en s’adjugent la médaille de d’Argent.

Il faut dire qu’à cette époque, les athlètes haïtiens finançaient eux-mêmes leur participation aux Jeux et pour ce qui est de Sylvio Cator, il a dû vendre sa voiture de marque Ford pour prendre part à ces Joutes sportives d’été

À rappeler que Sylvio Paul Cator, est né le 9 octobre 1900 à Cavaillon et mourut prématurément le 22 juillet 1952, d’une asphyxie et,a eu des funérailles nationales. Il fut élu Maire en 1946 puis Député de la circonscription d’Aquin, Saint-Louis du Sud et Cavaillon en 1950. Le stade national construit et inauguré par le président Paul Eugène Magloire porte son nom.

1924-2024, cela fait bel et bien cent ans depuis que le Comité Olympique Haïtien (COH), reconnu d’utilité publique a vu le jour, avec comme mission et objectif de propager, développer et surtout protéger le Mouvement olympique à l’échelle nationale après avoir bien sûr reçu la bénédiction de l’Instance suprême qui n’est autre le Comité International Olympique (CIO).